Dieu, c’est-à-dire la matière

La révolution matérialiste de Catherine Malabou

Autores

  • Patrick Llored

DOI:

https://doi.org/10.20873/rpv9n1-14

Palavras-chave:

Re-matérialisation, Malabou, Derrida, Hegel, Plasticité, Épigénétique

Resumo

L’objectif principal de ce court article est de mettre en lumière les raisons de la re-matérialisation de la pensée, en particulier celle de Catherine Malabou. La conséquence principale de ce processus est une conjonction irréfléchie qui fusionne philosophie et biologie, donnant naissance à ce que l’auteur appelle la “philosophie biologique”. Mais ce n'est pas tout. Re-matérialiser, c’est aussi réinterpréter, récupérer, guérir ce que la philosophie n’a pas su penser, et c’est ainsi qu’émerge même une nouvelle forme de théologie : une théologie matérialiste.

Referências

BERGSON, H. Les Deux Sources de la morale et de la religion. Paris : PUF, 1932

MALABOU, C. Avant demain. Épigenèse et rationalité. Paris: P.U.F., 2014

MALABOU, C. Changer de différence, le féminin et la question philosophique. Paris: Galilée, 2009.

MALABOU, C. La Chambre du milieu, de Hegel aux neurosciences. Paris: Hermann, 2009.

MALABOU, C. Les Nouveaux Blessés: de Freud a la neurologie: penser les traumatismes contemporains. Paris : Bayard, 2007.

MALABOU, C. La Plasticité au soir de l'écriture. Paris: Éditions Léo Scheer, 2004.

MALABOU, C. Plasticité. Paris: Éditions Léo Scheer, 1999.

MALABOU, C. Voyager avec Jacques Derrida – La Contre-allée, con Jacques Derrida. Paris: Quinzaine, 1999.

MALABOU, C. L'Avenir de Hegel: Plasticité, Temporalité, Dialectique. Paris: Vrin, 1996.

Publicado

2024-07-18

Como Citar

Llored, P. (2024). Dieu, c’est-à-dire la matière: La révolution matérialiste de Catherine Malabou. Perspectivas, 9(1), 296–306. https://doi.org/10.20873/rpv9n1-14

Edição

Seção

Homenagem a Catherinne Malabou